La femme baobab

La femme baobab

Un sol recouvert d'argile. Un désert où des femmes se retrouvent. Le bout du monde. Et au centre de cette étendue de terre : l'eau. Comme un lieu de recueillement et d'espoir. Comme un miroir où chacune peut se regarder et apprendre à se reconnaître. Elles se baigneront dans cette eau et laveront leurs plaies.

DE L’ARGILE COMME MÉTAPHORE

DES BLESSURES INTÉRIEURES -


Chaque personnage porte des blessures profondes. Notre corps est marqué par les épreuves de l’existence. Notre corps se transforme et essaye de survivre aux douleurs, aux pertes, aux drames. Nous portons chaque jour ces marques invisibles. Par l’utilisation de l’argile nous stigmatisons les blessures internes de chacune en les amputant physiquement comme elles le sont émotionnellement.


Nous questionnons l’immobilité comme destin féminin et la nécessité de rompre avec certain héritage. Nous questionnons les blessures émotionnelles que nous portons et qui nous empêchent d’avancer, aux sens propre comme au sens figuré. 


"Ce nom de « femme baobab » s’est imposé un jour à moi quand je me remémorais toutes les femmes de ma famille qui ont fini alitées, avec de grosses jambes qui les empêchaient d'avancer. Des femmes qui ont supporté des vies de non choix. Des vie rudes et parfois tristes. Et je me suis demandé s’il était possible de ne pas être une femme baobab dans une famille de baobab".

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